mercredi 17 août 2016

Jardin botanique de Lyon, parc de la Tête d'Or

Lorsqu'on arpente les jolies rues de Lyon sous un soleil de plomb, il est un endroit où il est très agréable de traîner ses sandales: le parc de la Tête d'Or, au nord de la ville.
Ce parc de 117 hectares, le plus grand de France, qui offre même un zoo, gratuitement,
est visiblement très apprécié des Lyonnais -alors que le reste de la ville est très calme en ce weekend prolongé.

Dès l'entrée, je trépigne:


Dans ces 60 bacs, 250 nouvelles variétés testées par les horticulteurs lyonnais avant leur commercialisation.

A droite, la serre de Madagascar, à l'atmosphère aride:




Certains me feraient presque faire des cauchemars :


Direction maintenant les magnifiques grandes serres:


Quand je pense qu'à Paris, l'entrée aux Grandes Serres du Jardin des Plantes coûte 7€ !
Ici, la promenade dans une forêt tropicale est gratuite.
J'aime lorsque culture, découvertes, émerveillement sont accessibles à tous.

Dans la serre Victoria, une atmosphère tropicale, saturée d'humidité, difficilement soutenable pour pouvoir admirer le grand Nénuphar d’Amazonie : Victoria cruziana.  
En extérieur, mais en pots pour pouvoir être rentrés, le jardin mexicain:


Le jardin alpin, comme un îlot, pour éviter le piétinement sans doute, entouré de magnifiques nymphéas:


Les collections de l'école de botanique, dont les parterres sont maintenant entourés de planches de bois, en attendant une solution plus durable à l'étude, car tous les buis sont malades et la plupart a déjà été arrachée:




Les dahlias étaient à la fête en cette mi-août. Le Jardin Botanique de Lyon en compte 199 variétés, 66 clématites, 308 pivoines, 165 fougères et pas moins de 889 Bégonias !

Le parc de la Tête d'Or a la particularité de compter 3 roseraies: la Roseraie Internationale, La Roseraie du Jardin Botanique et la Roseraie de Concours.

Nous n'avons visité que celle du jardin botanique et ce n'était évidemment pas la bonne période.
Elle est divisée en 3 parties: rosiers européens, rosiers d'Extrême-Orient et rosiers hybrides modernes, qui ne remontaient pas encore.
Il faut dire qu'il faisait extrêmement chaud et les rares roses écloses étaient complètement fripées. On a juste pu observer la structure de la roseraie et admirer leurs plantes compagnes, opulentes sous le soleil:



En déambulant au coeur de la roseraie, on ne peut pas oublier que Lyon fût le berceau de la rose moderne dans le monde à la fin du XIXè siècle, que des dynasties de rosiéristes y sont nées (Guillot, Meilland, Pernet-Ducher, Laperrière, Plantier, Lacharme...), qu'aujourd'hui encore, la moitié des obtenteurs français sont installés en Rhône-Alpes et que 50% des plants de rosiers français y sont produits.



Si j'habitais à Lyon, je sais déjà quel y serait mon lieu préféré !
Je sais aussi à quelle période de l'année j'aimerais y revenir !

3 commentaires:

  1. Et dire que je n'y suis jamais allée, malgré des séjours assez fréquents à Lyon! Là, je dois dire que tu me mets l'eau à la bouche et je ferai en sorte que lors de ma prochaine visite à la ville...
    Merci et bonne journé!

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  2. Ah oui, ça vaut vraiment le coup, quitte à le voir par petits morceaux si on n'a pas une demi-journée à y consacrer !

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  3. j'y suis allée fin novembre, les érables avaient mille couleurs..
    mais j'y retournerai aussi, tu m'as donné envie!

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