Juste devant, nous avons profité de la destruction de la cabane de chantier et de la terre nue pour installer notre premier potager, d'environ 20 m2.
Au printemps suivant, du fait de la destruction de la rocaille, un deuxième potager plus grand, d'environ 80 m2, a fait son apparition, avec une exposition plus ensoleillée.
Le cerisier fait la jonction entre ces deux espaces au fond du jardin.
Ensuite, nous avons clôt les deux potagers de ganivelle.
Au total 33 poteaux à enfoncer (sans compter les jambes de force), un nombre incalculable d'agrafes métalliques pour faire tenir les rouleaux de ganivelle et deux portillons à créer.
Pour habiller cette structure, j'ai planté 8 rosiers, 3 clématites, 2 pivoines arbustives devant la ganivelle, avec des réussites très aléatoires.
Nous avons profité de bonnes récoltes mais je me suis vite aperçue que le maraîchage, ce n'était pas tellement mon truc. Manger de bons légumes, ça d'accord, mais le potager m'apparaissait plus contraignant que gratifiant.
L'adhésion à l'association Les Paniers de Saint André et le panier hebdomadaire de légumes bio, locaux et équitables m'a rapidement amenée à une évidence:
JE VAIS POUVOIR RÉCUPÉRER UN ESPACE POUR UN NOUVEAU MASSIF ! ! ! !
Pour la première année donc, je n'ai pas fait très compliqué dans le petit potager.
J'y ai planté les 10 rosiers achetés en racines nues chez Lottum à l'automne dernier et que je ne savais pas encore où mettre.
En mai, j'ai arraché les pieds de fraisier pour les mettre dans le carré potager sur la terrasse, j'ai installé un fauteuil et quelques pas japonais pour y accéder et j'ai semé un mélange de graines: cosmos, nigelles de Damas, bleuets, verveine de Buenos Aires, delphinium, mauves, sauges annuelles.
J'aime bien m'asseoir là, au milieu des fleurs, avec les papillons qui virevoltent et les poules qui caquètent derrière moi.
NOTA BENE (DES ERREURS À NE PAS REPRODUIRE):
- Aucune verveine de Buenos Aires n'a poussé. Peut-être avais-je mal stocké mes graines ?
- Le désherbage est impossible sans écraser la prairie fleurie.
-L'arrosage de mes jeunes rosiers est loin d'être facile pour la même raison.
- La prairie fleurie n'est pas très drue alors que j'avais suivi les instructions de poids au m2 préconisé et que j'en avais même rajouté une petite louche.
En projet:
À l'automne, j'aimerais intégrer l'entrée du poulailler dans le petit potager en modifiant l'angle de la ganivelle. Ainsi, la promenade par le petit potager aura une utilité: aller chercher les oeufs.
J'y imagine un cheminement (sur mes pas japonais en béton ?) entre plein de nouvelles plantations.
YOUPI ! ! !
Je n'ai pas de potager dans mon jardin, c'est trop contraignant et j'achète mes fruits et légumes au marché, à un commerçant bio.
RépondreSupprimerJ'aime beaucoup ta prairie fleurie et si elle est moins fournie que prévue, c'est peut-être à cause de la pluie incessante de ce printemps et aussi des baveux qui ont fait des ravages !
Bonne soirée
Je crois qu'elle a effectivement manqué de soleil en juin et début juillet. Avec plus d'ensoleillement, d'autant plus que le petit potager est à mi-ombre, les pieds de cosmos auraient été moins malingres.
SupprimerJ'arrive chez toi par Sylvaine! et je me plais bien dans ta prairie fleurie... Je m'y étais essayée, en privilégiant la version "courte" - gazon fleuri. Cela a été un fiasco complet. Alors je trouve ta prairie bien jolie!
RépondreSupprimerPour la Verveine de Buenos Aires, c'est une capricieuse, mais elle pourrait bien apparaître l'année prochaine. Malgré les hivers froids de mes Préalpes, une plante survit depuis 2012. Je l'aime, car elle attire les abeilles - entre autres! Sa place est un peu incongrue puisqu'elle est isolée, mais je ne me risque pas à la déplacer: bien trop peur de la perdre!
J'ai moi aussi renoncé au potager dans mon jardin actuel! Avant je faisais des petits légumes - radis, petits pois, carottes - mais pour deux personnes, c'est beaucoup de travail pour peu de satisfaction!
Ravie de connaître ton blog - bon dimanche et à bientôt!
Il me reste une Verveine de Buenos Aires dans un autre massif heureusement, c'est d'ailleurs elle qui m'avait fourni les graines. Je retenterai ma chance.
SupprimerIl est fort possible que l'été prochain, lorsque le petit potager aura été réaménagé, j'aie de nombreux semis spontanés, mais ça permettra d'étoffer un espace encore jeune.
C'est par Sylvaine que je te fais la visite ... J'adore ton fauteuils au milieu des fleurs c'est divin ! Je ne te donnerai aucun tuyau parce que j'ai un jardinet de ville et j'aime ma campagne ou je me promène à pieds et à vélo si tu veux passe me voir merci ! bonne semaine biz!
RépondreSupprimerBonjour Aude,
RépondreSupprimerJe découvre ton blog par le biais de l'adorable Sylvaine. J'imagine que tu n'es pas encore redescendu du petit nuage sur lequel t'a très probablement transporté ton premier Saint-Jean! J'adore cette prairie fleurie... mais il faut dire que suis dingue de ganivelles! Penses-tu que des poules pourraient y être en liberté sans trop y faire de dégâts?
*une douce semaine*
Cécile
Je ne me risquerais pas à laisser les poules en liberté dans la prairie fleurie, surtout au moment de la levée des semis ! Elles m'ont déjà fait quelques dégâts en grattant, déterré et réduit en pièces mes saxifrages par exemple. Elle sont autorisées à sortir de octobre à avril. On les met dans le grand potager, clos de ganivelles également. Aux beaux jours, elles restent dans leur enclos, mais font parfois quelques échappées !
RépondreSupprimerAude.
c'est vrai que le potager demande beaucoup de travail, en amont et aussi en arrosages ensuite, dans mon potager, cette année je n'ai eu de véritables résultats qu'avec mes chouchous les pieds de tomates! (en serre)
RépondreSupprimercomme toi, je ralentis sur les légumes, c'est juste pour le fun!
le fauteuil dans les fleurs, whaou!
bonjour
RépondreSupprimerVoilà un blog que je découvre , sympa ce potager avec les ganivelles, j'en rêve mais je les trouve un peu coûteuses... je reviens vous rendre visite ce soir plus longuement à bientôt